Création littéraire

La Mutuelle d’Études Secondaires a élaboré des options inédites sous le signe de la créativité, telle que la Création Littéraire. Pour Michel Dubret, professeur de français mais aussi écrivain et poète : « cet atelier d’écriture est un lieu d’expression et de liberté qui prépare aux Bachelor d’écriture ».

Apprendre à jouer avec les mots


Michel Dubret multiplie les exercices pour faire du langage un champ d’expérience. L’expérience de l’écriture collective par exemple, sous la forme de cadavre exquis, ou encore en s’essayant à l’exercice délicat du haïku. Une forme poétique qui permet de faire « l’expérience du langage investi par son silence ».

Libérer le langage

Michel Dubret a créée cet atelier car «dans nos sociétés, le langage est toujours intentionnel, maîtrisé. Il s’agit de le libérer afin que chacun accède à sa langue propre». Pour Rémi, 18 ans, « être orienté vers l’expérimentation plutôt que vers l’attente d’un résultat, ce qui est bien plus intéressant et retire la pression ».

Le processus de création

Il s’agit de rendre conscient l’élève qu’il faut « deux mains » pour composer une oeuvre littéraire quel qu’en soit le genre, une main pour laisser s’écrire ce qui émerge du flot verbal, et l’autre main pour suspendre ou arrêter celle qui écrit. Et que c’est bien l’interdépendance des deux qui produira le texte « littéraire »

Trouver son écriture


Audrey a quitté les bancs de la MES pour ceux de l’université, mais elle fréquente encore l’atelier. «L’approche de Michel est vraiment libératrice parce qu’il nous apprend d’abord à jouer avec les mots, pour mieux se les approprier. La désacralisation de l’action même d’écrire aide à croire qu’on est soi-même capable de trouver sa voix et son style d’écriture ».