Végétalisation du bâtiment
Le toit végétalisé : un choix audacieux et un projet d’envergure pour une école. Un projet qui fleurit encore aujourd’hui : les plantes et les herbacés ont envahi le toit, offrant un éclat de verdure dans le paysage urbain.
Un tapis de verdure recouvre presque entièrement le toit, soit une surface de près de 300 mètres carrés. Composée de mousses, d’herbes et de plantes grasses organisées en rectangles flous, l’étendue verte est traversée par des chemins de galets blancs, qui entourent de larges velux donnant sur les salles de classe.
Les raisons qui ont poussé notre école à opter pour une toiture végétalisée découlent de nécessités techniques, mais aussi d’un engagement éthique.
La sensibilisation à la nature se trouve profondément en accord avec la pédagogie de l’école : « Parce que la nature est un lieu de ressourcement fondamental, développer une sensibilité à son égard, c’est aussi apprendre à la respecter, à la préserver là où elle peut être encore libre. Parce que nos élèves seront les acteurs engagés du monde à venir, ils doivent être sensibilisés à la gestion harmonieuse des ressources naturelles » expose notre directeur pédagogique.
Mesure de la qualité de l’eau
Chaque année, nos élèves sont engagés dans une expérience d’observation de la qualité des eaux du Rhône et d’autres rivières.
Sensibiliser nos étudiants aux enjeux environnementaux est primordial. Aussi, notre enseignante de biologie a mis en place un travail pratique lié au programme GLOBE. Le principe est de récolter des échantillons de cours d’eau, puis d’identifier les organismes qui y vivent afin de pouvoir, à terme, vérifier la bonne santé de l’eau.
Cette activité permet aux élèves de développer leur capacité de mise en place de protocole précis mais également d’observation. Les interactions entre les paramètres (dont la température, la teneur en oxygène et le pH) sont discutées tout en tenant compte de la provenance de l’eau et de l’impact environnemental.
Les résultats de nos observations et de nos mesures sont transmis au programme GLOBE, puis représentés dans une base de données internationale.

Lombricompostage
Dans le cadre des activités C.A.S, la MES a développé un projet de lombricompostage. Les activités C.A.S sont au coeur du Programme du diplôme : Elles permettent aux élèves d’enrichir leur développement personnel et interpersonnel, et elles sont personnalisées en fonction des intérêts de l’élève, de ses compétences, de ses valeurs et de son histoire.
Les activités CAS sont organisées autour de trois composantes : Créativité – Activité – Service. Ce programme amène les élèves à « réfléchir à l’éthique des choix et des actions ».
Aussi c’est tout naturellement qu’entre 2010 et 2015, la M.E.S. a mis en place une association d’élèves et de professeurs qui organise la promotion du lombricompostage, nommée « Ce que mes vers pour l’âme sont ». Elle se définit comme une association d’artistes jardiniers : « Nous sommes persuadés que les solutions d’avenir pour la diffusion à large échelle de gestes éco-citoyens ne peut passer que par le bénéfice direct que peut et doit entraîner toutes activités du recyclage pour celui qui les exerce », indique Jean-jacques Le Testu.
C’est dans cette dynamique que le projet intergénérationnel de cette association a pris forme. La pratique du lombricompostage permet « l’optimisation des déchets revalorisés en ressource » en les transformant, grâce aux vers de terre, en un engrais biologique extrêmement puissant et vitalisant.


Ecoevent 2022
Nos élèves ont participé à plusieurs manifestations sur le thème de l’Ecologie, tel que Ecoevent en 2022, afin de sensibiliser le public à faire encore plus pour notre planète. Durant l’écoevent, nos étudiants ont exposés les travaux réalisés lors de deux work shop :
« Célébration de la nature » : production d’haiku dans le cadre de l’atelier d’écriture littéraire de Michel Duret.
« Papier mais presque » : Stage d’initiation à la fabrication du papier, à la reliure et aux livres d’artistes animé par Veronique Scholl.